Branchés en Série (Suite et fin)

       Je suis rentré, refermant la barrière derrière moi. J’ai été direct me coucher, fixant le plafond. Environ trente minutes après, je reçois un message via whatsapp. C’était Darla. Elle était bel et bien arrivée et allait prendre un bain et se reposer… Nous n’avions pas tout de suite parlé de ce qui s’était passé mais plutôt de séries. Li te kontan anpiiil et demandait que je la spoile sur les épisodes qu’elle n’avait pas encore. Et moi, je faisais durer le suspens :

- Ou twò cho! O o, lè w pran yo w ap wè.

- M ap vini, pa enkyete w. Ou sove m… m p ap nan soufri pou seri ankò kounya m jwenn ou.

- Fòk ou ta peye m wi, sa w wè ?

         Le temps s’écoulait et pas un jour ne passait sans se parler… des messages à longueur de journée, ce n’était pas pour me déplaire. On apprenait à mieux se connaître, j'avais découvert qu'elle avait un sens de l'humour au dessus de la moyenne  … Trouver une occasion pour se revoir n’était pas si facile, on devait tous deux être disponibles.

           Finalement, un bon matin, nous avions trouvé un accord. On allait se voir au cours de la semaine Sainte. Un Jeudi Saint. On serait tous les deux libres et plus important encore, on ne serait que tous les deux, chez moi. Je lui ai proposé de lui faire à manger ce jour-là. Elle accepta sans se faire prier.

- A kilè m ka vini ?

M konn fi toujou anreta, y ap mete omwen inèdtan sou lè rankont lan.

- 8h – 8h 30 AM… (konsa m si e sèten li va vini a lè m vle a.)

- Bonè konsa ?

- Wi, pi bonè se granm maten epi pi vit ou vini se pi vit w ap fini. W ap ka bwote plis bagay.

- Oke dakò… ou gen rezon. 8h edmi m sou ou.

           Mais, au fond, je savais qu’elle arriverait après 9h.

           Le jour venu, je me suis réveillé assez tôt pour faire le ménage, il fallait que la maison soit présentable. M di nou sa deja, ou pa resevwa moun lakay ou nenpòt kijan. Je n’ai pas de servante de toute façon… En moins de deux, tout était ok : ranje kabann, bale, pase mòp elatriye, epi m al benyen. Je finissais à peine de me sécher le corps quand j’entendis frapper à la barrière. Le réveil indiquait 8h 45, cela ne pouvait être elle. Fi renmen anreta.  M foure yon boxer sou mwen epi m al ouvè… C’était Darla. Elle était assez décontractée cette fois : collant noir mettant en valeur ses fesses rebondies, un t-shirt rouge et des sneakers Nike rouge et noire. Elle s’habille bien cette petite. Li gen stil tou.

- O ! Antre non.

- Apa w sezi ?

- M pa t panse w t ap a lè! Felisitasyon. M ap ba w yon moto lè m prezidan. Ann antre non. Ou mèt chita m ap vin jwenn ou. Ou ka gade pekto yo yon dènye fwa.

- Se pa ti pekto.

       Mes vêtements étaient déjà étalés sur le lit. M foure yo byen vit, mete pafen epi m soti al jwenn Darla.

- M poko salue w non, m abiye kounya, ou mèt vin pran bo a !

- M panse w te bliye wi, ou wè m pa di w anyen.

- Pa fè sa… ou konnen m pa move moun. Mmmuuuuaaaahhhhh !!!! Ou mèt rilaks, tu es chez toi, tu peux allumer la télé entre-temps ; je vais nous faire à manger.

- Senpleman, si l pa gou m ap fè moun pou ou wi!

- W ap renmen l. Ou mèt kwè m. Nan trant minit l ap pare. Yon ti pasyans.

        J’avais tout acheté la veille. Ce n’était pas grand-chose que j’allais préparer : sandwichs jambon/fromage fourrés et des œufs brouillés. Facile et délicieux. Ou pran pen an (pen karyna atizan de preferans, li vin nan pakè ki gen 12) ou fann li, mete yon moso fromaj Craft, yon ti moso janbon « fumé » epi w mete l nan fou jis pou fwomaj la kòmanse fonn. Pandan l nan fou, ou bat ze w epi w fri. Boom ! ou gwo chèf kizin. M gen bacc + 4 nan sa a…

        Bref, le petit-déjeuner était prêt après un court instant, je le lui servis accompagné d’un verre de jus et d’une figue-banane. Si nou ta wè ti bouch li ladann ….

        On conversait en mangeant, sans complexe. Quand elle eut fini, je débarrassai la table et fis la vaisselle rapidement… Place aux séries maintenant. Vu qu’elle était un peu saoulée, « vant plen » oblige, je l’invitai dans la chambre, sur le lit. Elle serait plus à l’aise. Tant mieux. M te soule tou. Près d’une heure s’écoula, elle fouillait et jetait un coup d’œil à tous les fichiers, me demandant à chaque fois un petit résumé de ce qu’elle n’avait pas encore vu, histoire de savoir si elle le prendrait ou non. Le temps passait et nous avions changé de position à plusieurs reprises. Sans nous en rendre compte, nous nous étions rapprochés.On était assis côte à côte.

- Ou pa gen pòno ?

- (m souri) Non, pa sou external la … Yo sou laptop mwen. Ba w yo ?

- Mè wi !

          Je pris mon laptop et j’accédai au dossier qui en contenait. Elle se mit direct à les visionner. Mwen m te kòmanse santi m yon lòt jan, mon compagnon de route était déjà en éveil comme pour dire qu'il était prêt à passer à l’action et qu'il n'attendait que le plan de mission.

         Je ne regardais pas. M wè tout deja ... Tel un crabe sur le sable, ma main gauche se faufila pour trouver la sienne.

        Elle fixa l’écran un moment puis tourna la tête et m’embrassa. Li pase m yon tap juste après…

- Pouki se mwen ou kite bo w tankou premye fwa a ?

        Dans mon esprit, je l’avais déjà déshabillée et lui avait fait l’amour au moins trois fois. Ah si elle savait !

- Se pa grav. Fòk youn nan nou te fè l… yon fwa ankò se ou.

Elle ouvrit la bouche pour répliquer mais « ccchhhhuuuutttt ! lui dis-je. Bo m ».

        Nos lèvres se fondirent les unes dans les autres dans un baiser long et très doux. On était tous deux allumés de désir.

- Banm al fèmen pòt yo !

        Je quittai la chambre et j’allai tout fermer. Portes et fenêtres closes. Vu de l’extérieur, on croirait que la maison était vide. Nous étions des termites, ou pa wè nou men nou anndan, n ap fè dega. En revenant, j’ai tiré la porte de la chambre derrière moi en disant : « A nous deux maintenant ». Elle était encore sur le lit, je lui tendis la main pour qu’elle me rejoigne. M deplase laptop li a ki t ap pran seri. Le transfert en avait pour deux heures environ.

       Nous voilà debout, nous affrontant du regard… je m’approchai d’elle pour l’embrasser. Mes deux mains partirent à l’aventure. Je lui enlevai d’abord son t-shirt, que je déposai sur une chaise. Nou tout gen yon chèz ki sèvi pandri lakay nou. Son collant lui moulait si parfaitement le corps… M ede l retire l et en un tour de bras je fis disparaître tout ce que je portais.On était tous deux alors en sous-vêtements.

      M mache sou li epi m bo l ankò. Elle embrasse comme personne. Je pressai ses fesses et la fit tournoyer. Pandan li banm do, m retire soutyen l e kòmanse bo l nan kou tout en lui chuchotant des petits mots à l’oreille. Elle aimait bien….

          Elle avait glissé ses doigts dans mon caleçon et tenait ma bite d’une main ferme. On se dirigea vers le lit maintenant, les choses allaient devenir encore plus intéressantes. Elle était en dessous, on s’embrassait…. Elle avait un corps qui ferait envier plus d'une.... Elle a tout ce qu'il faut là où il faut. Je lui enlevai sa culotte. Elle gardait un peu de poils. Je n’aime pas trop. Aba fanm a pwèl ! Le cunnilingus ne serait pas trop intéressant. Il était encore tôt… je me levai.

- Apa w leve ? Sa w genyen ?

- Pa enkyete w babe… m pral montre w yon bagay.

M gen yon tondez a pil lakay la, m rale l. « Babe ! approche, on va enlever tout ça ». Elle se mit à rire aux éclats.

- M p ap blese ?

- Ou mèt trankil ! Ou sot fè m konfyans ak vant ou pa vre ? Kounya ou pral fè m konfyans ak bouboun ou.

M tonbe ri apre dènye mo a.

- Fè kòmsi ou te kay yon jinekològ !

          Elle ne se fit pas prier et suivait mes indications à la lettre. Elle plaça ses fesses à l’extrémité du lit. Kè l sote lè tondez la pati a. Je me mis à genoux face à sa chatte, elle ferma les yeux au début puis se détendit. Sa cyprine coulait à vue d’œil à chaque passage. Tondez la tranble, sa fè efè . J’étais concentré et elle m’observait, on échangeait des regards de temps en temps. Dans Titanic, Rose se faisait prendre le portrait… Chez moi, Darla se faisait raser. Elle s’ouvrait sur tous les angles.

         Une fois fini, elle se mit debout et je lui indiquai la direction de la salle de bain pour un brin de toilette. Pendant ce temps, je me débarrassais des poils. J’ai même eu le temps d’attraper un préservatif que j’ai dissimulé sous un oreiller. Quand elle revint, nos moteurs avaient refroidi un peu, retour à la case départ. Elle fit un check sur son laptop, lança un autre transfert et vint me rejoindre.

Elle était sur moi cette fois-ci, on s’embrassait. Men m t ap fè patwouy sou tout kò l. Souf nou te wo.

          Je la fis passer en bas, m panche epi m pran yon bokal konfiti m te pouse anba kabann nan. Li te yon ti jan glase, se nan frijidè m te pran l.

- Fèmen zye w !

M lage yon ti gout sou chak pwent tete l, fè yon ti tras soti nan mitan yo glise desann jis anba. M badijonnen devan l avè l epi m bouche bokal la m depoze l atè. Chak fwa yon gout te tonbe, li sezi e tranble.

         Je me mis à lécher jusqu’ à ce que le goût de la confiture disparaisse. Elle était toute excitée ça se sentait par ses petites plaintes.Elle me tenait la tête et faisait des cercles avec ses reins. Et moi je bandais à mort. Quand je la sentis prête, je glissai mes mains sous l’oreiller pour prendre les préservatifs.

- Poko ! M vle goute konfiti tou. Kote l ?

       M pa fè tèt di, m kouri pran l. M mete 3 gout sou tèt zanmi an…. Elle se mit à 4 pattes, ses yeux dans les miennes et se mit à sucer le piwili humain. Sèl diferans, bwa piwili sa a kwochi…

      Elle déposa le bout de sa langue sur ma verge pou l pran ti konfiti pa l tou. li fè viwonn li. Puis elle se mit à faire ce mouvement aller-retour avec sa tête. manman bèf!! Elle était douée, m pat ka kenbe ankò: m met de men nan tèt epi yon alsiyis chape: hissssssssss hmmm!! elle m'aspirait le cerveau.Elle plaça une de mes boules dans sa bouche.. kèt !!! m santi m pran nan kouran, m rele time out! time out!

Sanble se pa seri sèlman l ap pran, li genlè ap pran jèvrin mwen tou.

       Elle avait compris, elle se mit sur le dos et m'ouvrit ses jambes, je me rapprochai. m bo chak bò kuis li, yon ti dènye sousad, m monte nan lonbrit li, a chak fwa m ap depoze bo tankou ketez k ap depoze flè nan maryaj gwo zouzoun, m ap monte, m ap monte jouk m rive nan bouch li. pandan tan sa a, m atrap kapòt la. m fin bo l epi ak yon sèl kout dan m chire anbalaj la. m file l sou tèt jilbriyis epi yaaaa m penetre l.

     Se pa ti bon non!!! tout doucement, on se mit à valser au rhytme de la danse sexuelle. sa chatte un peu serrée multiplia le plaisir par deux. li sere m fòò epi l di " ou dous wi"! "merci Babe, ou pi dous toujou." On est resté comme ça pendant une bonne dizaine de minutes puis on changea ... m pran 2 pye l m mete bò kou m epi m rekòmanse. ouuuu!!! li pat konn pozisyon sa a, li pran jigote tankou moun ki pran lwa koulèv. M fèl dooouuuusman, aprè de minit, li vini.Tout kò l tranble, m tann li reprann li. Mwen m pat lwen, m fè l vire.Elle fit une magnifique courbe avec ses reins et je la pénétrai juste après avoir déposé deux bisous sur ses fesses. M kòmanse ti mouvman alevini an, se apèn m te ka konte rive jiska san epi m viniiiii... m te di nou m te tou pre. m tonbe sou kabann nan tankou yon sak tè. kèk segond apre, m monte al jwenn li.....

      On était tous deux en sueur. On se coucha l’un à côté de l’autre, nus. Lè m fin pran souf, m leve m mete rad sou mwen, retire kapòt la epi m al nan kizin nan. J’avais des pommes, deux, que je découpai en tranches et plaçai dans une assiette. Je les lui apportai… Je lui ai donné un grand maillot de basket et des pantoufles de lit. On se mit alors à parler de tout et de rien. Tanzantan m rale l m bol. M te byen anvi pati pou yon dezyèm pati men non ...

     Finalement, elle avait tout ce qu’elle voulait. Pa t rete espas pou l pran anyen ankò de tout fason. Elle soupira et dit :

- Fò m ale wi.

- Ok boo ! Banm mete dlo pou ou, pou w benyen.

     L’arrivée d’eau de la douche était en panne. J’ai dû remplir une cuvette et disposer un petit pot pour son bain. Je lui mis une serviette propre également.

- M ap benyen avè w wi … pou nou pa pèdi tan

     Elle remplit le pot d’eau, m’en envoya dans la face epi li tonbe ri. M kenbe men l pou l pa voye yon lòt, m deja pè dlo. Elle se colla contre moi. M bande rapid vit … Comment rester de glace face à cette si délicieuse personne. On s’embrassa. Sans perdre de temps, m fè l vire e panche. Frappe enroulée à l’angle 90…

En 5 minutes, le match était terminé. Ti janm mwen febli lapoula. Nou fin benyen epi nou antre al abiye.

     Elle n’eut rien à faire. M ede l siye kò l, m ede l abiye. Je lui laissai la tâche du maquillage, m pa gen konpetans pou sa.

     Elle ramassa ses affaires et était prête à partir.

- Fais-moi un câlin avant de partir.

On dirait se sa li t ap tann. On se serra très fort pendant une bonne minute. Puis nou soti deyò al pran machin.

- Fè m konnen lè w rive wi.

- Wi doudou. M ap fè sa.

         Comme la première fois, je la regardai disparaître epi m antre. Je vérifiai que tout était en ordre epi plonje sou kabann nan dirèk. Elle avait laissé son odeur sur l’oreiller. J’y plantai ma tête et inspirai profondément son parfum. Fanm pwòp o ! se la raj…

Dòmi pa t pran tan pou ale avè m !

        En ce jeudi saint, mon coq avait chanté deux fois mais personne n’avait été renié. Et surtout : m pa t kole comme dit la légende.

      Ce jour-là, je n'avais pas fait que partager des épisodes de séries, j'en avais écrit un moi-même. Vive l'esprit de partage, vive le branchement en série!

       Je savais qu’on se reverrait. Je la sentais bien, cette Darla. Et j’ai déjà hâte d’être à notre prochain rendez-vous. Que je vous raconterai peut-être dans un prochain épisode. Peut-être.